Il m’écrivait que dans la banlieue de Tokyo, il y a un temple consacré aux chats.
«Je voudrais savoir vous dire la simplicité, l’absence d’affectation de ce couple qui était venu déposer au cimetière des chats une latte de bois couverte de caractères. Ainsi leur chatte Tora serait protégée. Non, elle n’était pas morte, seulement enfuie, mais au jour de sa mort personne ne saurait comment prier pour elle, comment intercéder pour que la Mort l’appelle par son vrai nom. Il fallait donc qu’ils viennent là tous les deux, sous la pluie, accomplir le rite qui allait réparer, à l’endroit de l’accroc, le tissu du temps.»
(Chris Marker, Sans soleil, 1983)
Because I know that time is always time
ResponderEliminarAnd place is always and only place
And whats is actual is actual only for one time
And only for one place
(T.S.Elliot- Ash-Wednesday)
Me derrito de gusto con Chris Marker y con T.S. Elliot
ResponderEliminarErre:
ResponderEliminarUsted lo que pretende es hacerme leer poesía inglesa.
A ver, que malo, no digo yo que sea malo, de por sí, pero algo cruel ya es.
Como siga por ese camino le voy a hacer un copy-paste de Coleridge que se le van a caer las peinetas.
Blanca:
ResponderEliminarUna mezcla algo extraña, pero considerando que este blog es, más que nada, un bar de cocktails...
Escritura en espiral de la mamoria creo...
ResponderEliminarEntre el documental y la película. En todo caso, Marker siempre tocando temas con una extraordinaria sensibilidad. Siempre me llevas a momentos.
Exquisito tu espacio.
Cristal:
ResponderEliminarGracias. Chris Marker es de esos que pasa desapercibido si no está uno muy atento. Me alegro de que también lo aprecies.